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  • #16
    Envoyé par tithub Voir le message
    Les jeux de mots sont....


    douteux
    Toi, tu vas te prendre une coa égyptienne, tu vas pas comprendre comment.

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    • #17
      tithub

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      • #18
        Chapitre III - La Grande Fessée



        Tête de Turc

        This is no good.

        Alors que j'avais fini la précédente session en guerre contre l'Oman, l'inter-session donnait rapidement la couleur. L'Ottoman avait pris ombrage, et c'est un euphémisme, de mon intervention dans la guerre magyaro-vénitienne. Les discussions tournaient autour de la "punition" qu'il voulait m'infliger et il ne semblait pas possible de faire-valoir le fait qu'il n'avait perdu qu'une province dont il voulait se débarrasser à la base, Rhode, dans tout cette affaire. Je prends donc mon bâton de pèlerin en essayant de voir s'il sera possible d'obtenir des alliés pour me défendre, étant entendu qu'un 1v1 serait complètement à sens unique. Venise tout d'abord, m'assurait de son soutien à la fois économique et militaire, ce qui était vital à toute tentative de défense.

        Malheureusement, et première surprise, le Hongrois lui avait décidé de ne pas renouveler notre alliance. Après quelques nuits de l'ambassadeur hongrois dans les "établissements" du Caire, il s’avérera que le Hongrois avait céder à l'offre de l'Ottoman: la Wallachie pour les Magyars en échange de l'abandon de l'alliance Mamelouke. Même si le café est notre boisson préférée, celui là est un peu fort à avaler compte-tenu des risques pris par les Mamelouks pour transformer une défaite humiliante des hongrois en victoire à l'arrachée qui a permis de maintenir l'intégrité de leurs territoires. Les ambassadeurs Égyptiens sont envoyés un peu en catastrophe dans les différentes cours européennes et reviennent bredouilles, à l'exception de celui envoyé à Naples. En effet, celui-ci a été réceptif à notre proposition de céder l'île de Djerba en échange de son aide dans la guerre à venir contre le terrible Turc. C'est une consolation, mais malgré sa valeur et son courage, le roi de Naples ne dispose malheureusement pas d'autant de troupes que le roi de Hongrie.

        Chargez!

        Arabesque de cavalerie.

        Au moins avec mon voisin Ottoman, il n'y a pas à craindre de coups en douce. Les attaques viennent en face et en force: quelques mois après le début de la session, les troupes Ottomanes sont en nombre à ma frontière et la déclaration de guerre est envoyée. Je passe les quelques premiers mois à rassembler mes troupes en Syrie, ainsi qu'à faire venir mes alliés italiens. Je finis également la guerre en cours contre l'Oman en prenant mes objectifs de guerre: Mascate et Nizwa. J'avais également des alliés IAs, Delhi et les somaliens de l'Ajuuraan, qui rejoignent la guerre mas n'enverront jamais un seul soldat. Après ces premières manœuvres, Alep est déjà tombée et les troupes Ottomanes font le siège des deux autres forts de Syrie: Damas et Tripoli-en-Syrie. C'est dans cette dernière que les héroïques Mamelouks lanceront la contre-attaque dans une charge dantesque face aux troupes turques dirigées par le Sultan Ottoman en personne:

        Get Out of my Land!:
        Spoiler:
        Et les Turcs furent repoussés! Le grand général Isma'il Baibars (4 choc, 1 siège) pris le commandement général des forces alliées et mis le siège devant Alep afin de reprendre la ville. Ne bénéficiant pas de l'avantage du terrain montagneux de la précédente victoire, le redoutable général réussit tout de même à repousser la contre-attaque turque, à reprendre la ville qui accueille en liesse ses libérateurs, et à même lancer une invasion de l'Anatolie avec une armée turque en retraite complète jusqu'à Constantinople.

        Malheureusement, les nouvelles de cette défaite ne firent que renforcer la détermination du Sultan Ottoman de vaincre son voisin Mamelouk, et après le recrutement de toutes les forces vives et de nombreux mercenaires, les troupes ottomanes expulsèrent les alliés d'Anatolie et reprirent leur invasion de la Syrie. A ce stade, les querelles intestines de commandement coûtèrent cher aux alliés, avec notamment les agissements douteux des auxiliaires berbères du Toghourt que d'aucuns pourraient qualifier de trahison. Défaits à Alep, puis à nouveau à Damas qui tomberont toutes deux, les alliés ne purent repousser les turcs de Syrie malgré leurs efforts. Par ailleurs, les Turcs avaient également introduit en pleine guerre la codification d'un corps nouveau d'officiers professionnels (Tech MIL9, +25% tactics) ce que les alliés n'étaient pas capables d'atteindre. La situation était critique:

        No Future for me:
        Spoiler:
        Lorsqu'il n'y a plus de manpower, ni de mercenaires disponibles, que les emprunts s'accumulent et qu'un ennemi en surnombre dispose également de meilleures tactiques, il est temps de s'avouer vaincu. Je somme donc au Turc mon intention d'accepter ses conditions, qui s'avèrent généreuses: les provinces de Sinjar, Hamah et Antalkya seront cédées aux Ottomans, mais Alep pourra rester Mamelouke (pour l'instant). Après investigations, il semblerait que l'Ottoman soit lui aussi allé au bout de ses ressources et qu'une paix à ce moment lui serait favorable.

        Le sang n'a-t-il pas assez coulé?
        Spoiler:
        Chiite Happens

        Dédicace au Brabançon.

        Pendant la guerre, l'annexion du Dongola se termine, et je suis en mesure de passer une décision d'une grande importance: Changer ma religion officielle en chiite. En effet, le Dongola est de cette religion depuis le départ, et la décision permet aux pays sunnites ou shiites de switcher entre les deux religions si l'une d'entre elle devient dominante (avec le DLC Star and Crescent). La décision coûte deux points de stabilité et -100 de piété mais j'avais des points ADM de côté et le +4 en tolérance des rebelles me donnait une unité religieuse à 100%. Pour la piété, j'étais déjà dans le négatif, ce n'était donc pas un souci d'y aller complètement. A partir de 1504, je perdais le bénéfice des +4 de tolérance des hérétiques et mon unité religieuse tombait en conséquence légèrement au-dessus de 50%. Il était temps de commencer les conversions, ce qui va finalement assez vite avec les 3 missionnaires dont je dispose (1 de base, 1 pour Jérusalem et 1 pour La Mecque/Médine). À noter que les Perses sont considérés comme Shiites mais ils suivent une version beaucoup plus rigoristes que pour nous les Ismaéliens, beaucoup plus tolérants et ouverts.

        Ici, c'est Ismaïlis.
        Spoiler:
        En route pour le Sud

        Est-ce que cela sera si bien?

        Profitant du fait que l'Ottoman comme moi récupère de notre coûteuse guerre, j'en profite pour tout de même chercher à m'étendre un peu au cours de cette session. Ma cible privilégiée est évidemment la Corne de l'Afrique. En effet, l'Ethiopie y grossit bien trop vite à mon goût et après avoir absorbé la totalité de l'Adal, elle a également vaincu l'Ajuuraan mon allié, lui a pris des provinces et l'a forcé à annuler notre alliance. Mais plutôt que de m'attaquer directement aux kéfirs abyssiniens, je choisis une approche du containment. Dans un premier temps, je profite de l'apparition du Funj pour former une revendication sur sa province la plus au Sud et lui faire une menace de guerre. La dernière chose dont j'ai besoin, c'est d'une Ethiopie qui s'étendrait en Nubie.

        Toujours les mêmes qui trinquent.
        Spoiler:
        Puis dans un second temps, plutôt que de m'allier à nouveau à l'Ajuuraan, je décide que ses terres seront bien mieux gérées sous mon contrôle. Je prépare donc une flotte de transport en mer Rouge qui sera destinée à transférer mes troupes d'Aden vers la Corne de l'Afrique. Malheureusement, l'Ajuuraan a bien plus de navires que moi dans la région, et le canal de Suez n'est pas encore percé, la voie navale ne sera pas possible en temps de guerre. J'augmente donc mes relations avec l'Ethiopie suffisamment pour obtenir un accès militaire et déclencher mon attaque. L'Ajuuraan est allié au Malindi et au Mombasa, mais ces trois pays n'ont pas la tech MIL 9, contrairement à moi. Un seul stack de 20k suffira à détruire leurs armées, avec un coût réduit en manpower.

        J'annexe autant de provinces que je peux, avec comme priorité d'empêcher l'Ethiopie de s'étendre dans la zone et de répandre son dégoutant coptisme. Je relâche ensuite l'Hobyo qui a la plus de cores dans les provinces que je viens de prendre et lui donne le reste. Je le convertis également dès que possible au chiisme, et j'ai la bonne surprise de constater qu'il a pris les doctrines religieuses. La conversion de la Somalie à l'Ismaélisme n'en sera que facilitée. Pour lutter contre les rebelles de mon nouveau vassal, je laisse un demi-stack de 10k qui peut être rapatrié par mer jusqu'à Aden.

        Une vraie grande puissance sait prendre le contrôle de la Somalie.
        Spoiler:
        En dehors de la défaite contre le Turc, qui au final n'est pas si lourde, je qualifierai la session de correcte, avec une Corne de l'Afrique en voie d'être sécurisée, et l'unification de l'Arabie qui n'est plus qu'une question de temps (et de bonne volonté de mon puissant voisin nordique). Niveau Estates, je m'en sors encore bien avec les trois ordres qui ont pu être taxé de leurs 150 points de monarques habituels. Si la session prochaine est plus calme, je ferais un point pour expliquer comment je surfe sur la corde raide pour éviter les désastres. Au final, une bonne expansion cette session. On note sur la map que le Brabant prend pied en Afrique de l'Ouest de manière notable, sans avoir payé la comission réglementaire au maître de l'Afrique (moi!).

        Dernière modification par MiniaAr, 03-02-2017, 09h59.

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        • #19
          hé bé, échec de la politique de quantité ottomane: tout le monde flippe devant la taille de ses armées, et donc il a encore plus d'ennemi

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          • #20
            Chapitre IV - L'Aziza Nie



            Negus t'a tue

            Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu.

            Profitant de la présence de dix mille hommes en Somalie chez mon vassal de l'Hobyo, je profite des revendications qu'il a mises sur ses voisins pour attaquer les faibles sultanats somaliens qui sont apparus après la désintégration de l'Ajuuraan. Sans alliés ni armées et en retard technologique, les sultanats de Majerteen et Warsangali seront rapidement intégrés à mon propre vassal local, qui poursuit son entreprise de conversion à l'Ismaélisme dans la Corne de l'Afrique. Un peu plus tard dans la session, quand la trêve avec l'Ajuuraan sera terminée, j'en profiterait pour l'absorber entièrement et abréger ses souffrances. Mais les somaliens ne sont à ce stade que du menu fretins, le gros morceau restant, ce sont bien les Ethiopiens et leur tour était venu.

            Ne voulant pas m'embourber, j'envoie une force conséquente de quarante mille hommes soit les deux tiers de mon armée. La guerre est déclarée pour la province de Zeila, centre de commerce du noeud d'Aden, et la guerre qui s'annonce sera avant tout une guerre de position. En effet, l'armée Éthiopienne forte de 30 mille hommes envahit immédiatement la Somalie et font le siège du fort de mon vassal, tandis que mes deux armées font le siège de Zeila et d'un fort éthiopien en montagne. Mais à mon avantage, j'ai un régiment d'artillerie par armée, ainsi qu'un général avec un pip de siège, ce qui me permet de terminer les sièges bien plus vite. Les Éthiopiens perdent leurs moyens lorsque je me rapproche de leur capitale, et ils abandonnent leurs sièges pour m'affronter dans des collines sous mon contrôle. La victoire des Mamelouks est sans appel et l'armée éthiopienne se disperse. Il n'y aura pas d'autres affrontements notables avec les Éthiopiens qui ne tenteront que de vaines incursions en Nubie tandis que je ferai tomber deux forts supplémentaires.

            Je suis en mesure de prendre ce qui m'intéresse, sans avoir à aller aux 100%: les provinces de culture somaliennes vont à mon vassal, je prends directement le contrôle de Zeila qui sera confiée aux marchands, et je crée un nouveau vassal en Érythrée, le sultanat d'Aoussa afin de regrouper les cultures éthiopiennes. Je le force à se convertir à ma religion et ayant adopté les doctrines religieuses, il fera un bon auxiliaire pour convertir à ma place la région Éthiopienne. Enfin, je lance l'annexion de mon vassal somalien de l'Hobyo qui a terminé son office.
            On continue de rogner la Corne:
            Spoiler:

            Renforcer le Daʿwah

            I'm too old for this shiite.

            Le Daʿwah signifie dans l'Ismaélisme l'invitation au dialogue religieux. Or après la conversion officielle du Sultan, une grande partie de la population restait encore ignorante des bienfaits de l'Imamat. Pour remédier à cela, le très pieux et juste sultan Barsbay, qui le premier s'était converti à l'Ismaélisme demanda au grand Mollah du Caire d'entreprendre toutes les actions nécessaires afin de prêcher la vraie parole. Avec la création d'un véritable corps professionnel de Dais (apôtres ismaélites), les conversions des principaux centres urbains de Syrie et d'Iraq furent réalisées en un temps record. Après 20 ans d'effort, plus de 90% du pays était ainsi converti à la foi ismaélite! (en poussant la piété à fond, et en recrutant un inquisiteur lvl 3 de l'Uléma, j'ai pu me concentrer sur les provinces impactant le plus l'unité religieuse. J'ai aussi utilisé une mission de conversion pour avoir un 1% de "wave of Devotion" pendant 10 ans)
            L'Ismaélisme triomphant:
            Spoiler:

            Printemps Arabe

            Littéralement devenir Calife à la place du Calife.

            Après la chute et le pillage de Bagdad par les Mongols en 1258, le Calife Abbasside avait trouvé refuge au Caire, protégé par les Mamelouks, seul entité à n'avoir jamais succombé aux barbares venus des steppes. Le rôle du Calife au Caire était uniquement cérémonial et il pouvait être très rapidement remplacé s'il commençait à déplaire au Sultan Mamelouk en place. Après sa conversion à l'Ismaélisme, le grand Sultan Baybar le restaurateur s'interrogeait de plus en plus sur la pertinence de cette tradition. En effet, le Calife restait un représentant de l'ordre sunnite que le Sultan venait de renverser. Par ailleurs, les dernières décénnies ont vu les Mamelouks prendre le contrôle de toutes les principales villes de l'Islam: La Mecque et Médine bien sûr, mais également Bagdad (centre du Califat Abbasside), Damas (coeur du Califat Omeyyades), le Caire (capitale des Fatimides) et même également Nizwa et Mascate (villes des Imams ibadites) et Sana'a et Aden (terres nizarites).

            Quinze ans après le début de son règne, il prit sa décision: il proclama la naissance du Califat Burjite, qui régnait sur tous les Arabes au nom de la fois Ismaélite rénovée. La femme du sultan, Aziza (fille enfant du prophète-roi) pouvait se targuer de descendre en droite ligne du prophète, ce qui renforçait la légitimité de la nouvelle dynastie. Devenu un véritable Empire, le Califat entreprit une phase de centralisation, avec l'intégration de terres autrefois à la marge: côtes du Golfe Arabique (certains utilisent le terme erroné de Golfe Persique), Tripolitaine, Nubie. Pour cette dernière, la culture nubienne fut également déclarée officiellement comme une culture arabe, compte-tenu de la mixité de plus en plus forte entre les populations soudanaises et égyptiennes.Enfin, les Yéménites seront promptement absorbés dans la nouvelle entité.

            En vert et contre tous: l'Arabie.
            Spoiler:
            Sauvez Alep

            Les Turcs sont passés maître dans l'art du pipeau.

            La proclamation du Califat et la propagation de l'Ismaélisme ne furent pas sans conséquences chez notre voisin Ottoman. En effet, ils prirent ombrage de la volonté affichée du Calife de regrouper tous les Arabes et n'appréciaient guère le prosélytisme des Imams ismailis à la frontière syrienne (la ville d'Adana regroupant déjà une forte minorité chiite). Par ailleurs, la république de Venise avait envoyé ses corsaires en Mer Égée et le Sultan était bien incapable de lutter, compte-tenu de l'état lamentable de sa marine. Il entreprit alors de menacer d'envahir les terres du Calife, afin d'empêcher les marchands italiens d'y faire du commerce. Il va sans dire que cette menace fut très mal accueillie au Caire. Une nouvelle fois, le Grand Turc avait l'arrogance de traiter le Calife comme un vulgaire vassal! Le Calife prit alors une décision lourde de conséquences: il ne céderait pas aux menaces ottomanes, préparerait ses armées à la guerre et annulait également la cession d'Alep qui avait pour but de rétablir de bonnes relations entre nos Empires. En effet, comment faire confiance à un voisin qui menaçait de vous envahir à la moindre contrariété, qui plus est à cause d'un tiers!

            Le Calife contacta ses alliés vénitiens qui transfèrent leur armée en Syrie, et devant l'imminence de l'attaque ottomane, le Calife décide d'envoyer le premier une déclaration de guerre formelle. Les Ottomans sont eux les premiers à envahir et mettent le siège sur Alep. La contre-attaque Arabo-Vénitienne est en route!
            Les Turcs vont rapidement déchanter.
            Spoiler:

            Une grande victoire pour les Arabes, et leurs alliés vénitiens. Immédiatement après la bataille, le siège est mis sur la province forteresse de Marash à la frontière arabo-turque. Les vénitiens ont amené avec eux des canons ultra-modernes qui feront tomber la ville en quelques mois. Les turcs étaient déjà en route pour tenter de lever le siège, mais arrivèrent trop tard et les arabo-vénitiens étaient prêts à les recevoir comme il se doit. Le général al-Hasan Inàl remportait ainsi sa seconde victoire décisive consécutive contre les terribles Janissaires, qui y perdent un peu de leur superbe.
            Les pertes vont être lourdes des deux côtés:
            Spoiler:
            Les espions vénitiens alerteront alors le grand Général Inàl de l'absence de garnison ottomane au fort d'Ankara. Exploitant immédiatement cette information, le brillant général fit une marche forcée éclair et s'empara de la ville avant même que les troupes ottomanes envoyées pour tenir le siège ne puisse y rentrer. Poussant une nouvelle fois son avantage, le général attaqua une armée ottomane à Bolu, malgré la traversée d'une rivière que cela impliquait. L'arrivée de toute l'armée ottomane et des renforts vénitiens se solda par une nouvelle victoire italo-arabe.
            le passé douloureux des défaites arabes est oublié
            Spoiler:
            [
            Arrivés sur les bords du Bosphore, les alliés firent alors le siège de Koaceli et plus précisément de la forteresse d'Anadolu Hisari qui commande le côté Anatolien de l'accès à Constantinople. Sentant le boulet de la défaite s'approcher, les ottomans tentèrent une contre-attaque désespérée mais ils furent à nouveau défaits par l'excellentisime général arabe. Le fort tombait ensuite, et la route de Constantinople était grande ouverte!
            Les Turcs se font recadrer une nouvelle fois.
            Spoiler:

            Les Arabes mirent alors le siège sur Constantinople, afin de forcer les Turcs à accepter leur défaite. Malheureusement, la première erreur de cette guerre fut commise par les vénitiens. En effet, ceux-ci étaient restés du côté Anatolien du détroit et lorsqu'il fallut renforcer les Arabes lors de la contre-attaque turque, la traversée du détroit désorganisa grandement les renforts de la République (-2 de malus à cause du crossing des vénitiens). Les alliés furent repoussés si prêt du but par la contre-attaque désespérée des turcs. Mais tout n'était pas perdu. Pendant que les combats faisaient rage, un commando arabe pris le contrôle de Biga , la dernière province turque du côté anatolien. Combiné au contrôle des mers total des arabo-vénitiens, l'armée Ottomane ne pouvait plus espérer traverser les détroits!
            Une victoire à la Pyrrhus (pas le suédois) pour les Ottomans
            Spoiler:

            Et la session peut donc se terminer ainsi, sur un magnifique Cliffhanger. La guerre est bien engagée mais le Turc semble vouloir essayer de se refaire en faisant le tour par la Crimée. A voir donc ce que va donner la session prochaine. Avec la formation de l'Arabie, les conversions à marche forcée et la guerre contre l'Ottoman, ce fut une session à nouveau assez dense. Peut-être que je pourrais me détendre un peu plus la semaine prochaine (la bonne blague). Sur la carte finale, la présence du Portugal aux Seychelles n'est pas passée inaperçue du Calife...


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            • #21
              Chapitre V - Le Bouclier Arabe



              Chute de Constantinople

              Les Vénitiens ont comme une impression de déjà-vu.

              La session précédente se terminait en pleine guerre contre les Ottomans avec notre loyal allié vénitien. L'Anatolie était tombée et le blocus était mis sur la Mer Egée, mais les armées ottomanes profitaient d'un accès donné simultanément par la Pologne et la grande Horde pour faire traverser ses armées par la Crimée. Des tractations pendant la semaine avec les Tatars lui feront retirer son accès en échange d'un fort tribut, même si malheureusement il ne le fit pas avant que toutes les troupes ottomanes aient pu traverser.

              Néanmoins, nous avions décidé avec Venise de passer d'une guerre de mouvements à une guerre de positions, une position stratégique bien plus à notre avantage. En effet, avec le contrôle des détroits, nous pouvions facilement mettre le siège devant Constantinople et Edirne, le coeur et le poumon de l'économie turque. Les troupes arabes étaient beaucoup plus pieuses, ce qui a permis à l'alliance de finir ses sièges pendant que les troupes ottomanes n'arrivaient pas à finir les leurs (+10% de fort Defense pour être 100% Pious). Les Ottomans ne pouvant tenir le rythme des sièges tandis que leur économie s'écroule, signent finalement la paix aux conditions demandée: les trois provinces perdues la session précédente sont récupérées par l'Arabie, et la Perse cède également sa province de culture Irakienne (Khuzestan). C'est également la première guerre entre turcs et arabo-vénitiens qui se solde par plus de pertes en combat du côté ottoman (225k pour les turcs contre 186k pour les alliés). Le général al-Hasan "six-shock" Inâl entre au panthéon des grands conquérants arabes en réussissant là où les héritiers du prophètes avaient échoué: prendre Constantinople (certes à des musulmans, mais des turcs donc ça ne compte pas vraiment).
              Le sort était déjà jeté:
              Spoiler:

              Prospérité Somalienne

              Il ne fait pas vraiment Numide par ici.

              Au bout de pratiquement 25 ans, je finis d'annexer mon vassal somalien du Sultanat d'Hobyo. Certes, je n'avais pas de conseiller de réputation diplomatique, mais un temps aussi long pour intégrer ces territoires m'a tout de même surpris. Après une étude plus minutieuse, je me rends compte que ces provinces sont bien plus riches que ce que j'imaginais avec pratiquement 200 de développement au total. Voyant cela, et ayant augmenté ma limite d'états (de +6) avec la technologie administrative 12, je passe le maximum de provinces en états.

              Par ailleurs, j'accepte la culture somalienne qui est parfaitement intégrée au monde arabe après des siècles de contacts réguliers. Enfin, comme les territoires diplo-annexés ont tout de même une forte autonomie (autour de 60% de moyenne), je donne à mes Estates la quasi-totalité de provinces, principalement à l'Uléma et aux Beys, tandis que Mogadiscio est évidemment contrôlée par les marchands. Pour finir, je fabrique une revendication sur une province de culture somalienne qui n'est pas dans la région de la Corne de l'Afrique (autorisée pour mon expansion) mais dans la région d'Afrique de l'Est et possédée par le Pate, ce qui n'était pas vraiment Halal. Je fais alors une menace de guerre et le faible roitillon bantou me cède sans surprise la province demandée.
              Le pourcentage augmentera encore quand j'aurai fini de déclarer mes états:
              Spoiler:
              Die Harder

              Le ciel va finir par lui tomber sur la tête.

              Peu après la fin de la trève avec le Turc, il semble que ce dernier n'en a pas eu assez et les préparatifs commencent pour une nouvelle attaque imminente. Au niveau des alliances, le Turc obtient le soutien de Dehli, mais nous frappons un grand coup en obtenant une alliance avec le Mewar, qui a unifié la plupart des états Rajpoutes du nord de l'Inde, et peut ainsi rassembler des forces considérables qui occuperont tous les éventuels renforts turcs. Dans le même temps, les doctrines Offensives sont achevées ce qui nous permet d'augmenter la limite terrestre, et également d'obtenir 5% de discipline supplémentaire. Enfin, la marine arabe prête main-forte à ses alliés vénitiens pour commencer leur transfert en Egypte.
              Ottoman, bientôt le retour de la vengeance.
              Spoiler:
              Les Ottomans déclarent finalement une nouvelle guerre en 1550, et commencent par la classique invasion du nord de la Syrie et la tentative de siège sur Alep. Mais ils commettent une erreur surprenante, en envoyant une armée dans les montagnes fortifiées de Tripoli-en-Syrie. Les arabo-vénitiens ne se font pas prier et engage aussitôt l'armée isolée qui malgré les renforts turcs envoyés ne pourra tenir cette position désavantageuse. Aussitôt après, les alliés vont à Alep pour lever le siège et infliger une nouvelle défaite aux Ottomans :
              Une manoeuvre bien téméraire.
              Spoiler:
              ]
              L'offensive est maintenant du côté arabo-vénitien et le siège est mis devant le fort frontalier de Marash qui tombe rapidement. Après plusieurs mois de manoeuvre en Anatolie orientale, une armée Ottomane est finalement isolée par le gros de l'armée alliée et est vaincue devant Adana. On note également que le généralissime des forces alliées n'a rien à envier au général de la guerre précédente. Sa'ad Baibars a six en choc ET quatre en feu :
              Bis repetita placent.
              Spoiler:
              Les alliés connaissent alors bien le chemin, et la route du fort d'Ankara est toute tracée. Malgré les malus, l'armée ottomane est bien diminuée et les alliés peuvent pousser leur avantage. Après cette nouvelle victoire, l'armée turque est en déroute vers l'Anatolie et les forts des Dardanelles (Koaceli) sont assiégés, Constantinople n'est pas loin.:
              La voie royale.
              Spoiler:
              C'est alors que les diplomates turcs commencent les pourparler avec le général Baibars et veulent faire reconnaître le déséquilibre de la guerre que les Turcs ont eux-même déclarée. Dans le même temps, les espions vénitiens font par de l'engagement d'une troupe de mercenaires suédois. Ceux-ci ne rejoindront jamais le champ de bataille, bloqués en Pologne, mais cette nouvelle était pour le moins surprenante. Par ailleurs, les Tatars eux entre officiellement dans la guerre. Lors des négociations, les Turcs se plaignent du traitement injuste qui leur est infligé et que perdre des territoires serait hors de propos. Lorsqu'on lui indique que s'il avait gagné cette guerre, il aurait pris lui-même des provinces, le silence est assourdissant. Finalement, les Ottomans sont à nouveau humiliés, cette fois-ci aux yeux de tous, et ils doivent également verser une large indemnité de guerre:
              Who's your daddy?
              Spoiler:
              Cette victoire rapide pour les alliés est surprenante. En effet, notre alliance est puissante mais nous ne nous attendions pas à avoir environ 60k de troupes supplémentaires lors des combats (et pas 100k comme le clament les Turcs). Après un rapport détaillé des espions vénitiens, qui sera lu attentivement par le Calife comme toute document venant de sa communauté du renseignement, la conclusion est sans équivoque: les Turcs ont sciemment cherché à perdre cette guerre. Ils avaient dégarnis leurs forteresses et n'avaient même pas renforcé leur armée au maximum de leur limite, malgré un trésor de guerre conséquent. Dans de telles conditions, il n'est en rien surprenant qu'ils en subissent les conséquences:
              C'est pas du joli joli tout ça.
              Spoiler:
              La Décennie des Longs Couteaux

              Les temps changent.

              A la mort du Grand Calife baybar (35 ans de règne pour un 4/4/6!), un conseil de régence compétent se met en place (4/4/3), avec à sa tête l'émir Mohammed Katkhuda (1/4/1). Mais ce dernier s'enivrera rapidement du pouvoir et ne permettra pas à l'héritier du Grand Baybar d'accéder au trône à sa majorité. Pis, il se proclama lui-même Calife et tenta de fonder une nouvelle dynastie. cependant, les loyaux généraux arabes ne pouvaient accepter qu'un tel parvenu monte sur le trône sacré du Caire. Ainsi, les généraux, Sa'ad Baibars en tête, décidèrent de rester dans leurs casernes lorsqu'une révolte éclata en Syrie avec pour but de renverser l'usurpateur et d'installer un véritable héritier du prophète, descendant des Califes Abbassides qui disposait de la légitimité nécessaire pour gouverner la totalité du monde Arabe. Sans appui au sein de l'armée, ni de la rue arabe, le vil apprenti-Calife dû céder sa place et Al-Nasr I (1/4/5) monta sur le trône du Califat.
              Le Calife du Caire, ça date:
              .
              Spoiler:

              Au final, une session vraiment intéressante qui voit les Arabes tenir tête à leur puissant voisin turc. Et surtout, surtout, une frontière bien plus agréable à l'oeil. Je n'ai plus aucune ambition territoriale au Moyen-Orient, et j'espère pouvir consolider les territoires que je possède déjà. L'expansion future pourra se concentrer sur le reste de la Corne de l'Afrique, ainsi que la terre des 30 millions d'amis de dieux.

              Dernière modification par MiniaAr, 22-02-2017, 10h34.

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              • #22
                Chapitre VI - Le Serpent dort




                Cette semaine, c’est moi-même et non Minaar qui vais écrire l’AAR de la semaine car je l’ai remplacé. Malheureusement, j’ai perdu l’habitude de faire des screens, aussi tous les screens seront à la date de fin de session.
                Une fois n’est pas coutume, je n’ai eu que 3 pages et demie de consignes. Mais cela s’explique sans doute par la présence quasi continue de Minaar durant la session. Sinon, j’en aurai sans doute eu une dizaine.

                Si vous avez lu le précédent AAR, vous savez déjà que l’alliance arabo-vénitienne a vaincu un Ottoman qui ne semblait pas s’être impliqué réellement dans la guerre. L’inverse de Miniaar qui n’a plus de MP et 2 emprunts alors que la guerre s’est terminée depuis plusieurs années et que la trêve s’achève dans 4 ans.

                Devant l’état du pays, je redoutais que Miox décide de DoW directement l’Arabie, profitant de sa faiblesse alors que lui-même s’était préservé durant la précédente guerre. Peut-être était-ce sa stratégie depuis le début. Fort heureusement le vil Ottoman n’a pas pu être présent (enfin, ça aurait été plus intéressant qu’il soit là, mais bon). Soit, une session qui s’annonce tranquille même si la présence de Liquidstuff en début de session (qui n’aura pas une connexion suffisante pour jouer) me faisait redouter un conflit. Le second remplaçant ottoman, qui n’a pas eu de consignes non plus, m’affirme qu’il ne souhaite pas se battre. Tant mieux, car l’Arabie a de grands projets.


                Le temps de la planification

                Conséquences d’un état de guerre continue depuis le début de la GPO, le pays n’a jamais eu la possibilité d’avoir une trésorerie lui permettant la planification d’un vaste plan de construction. L’Ottoman étant absent, c’est le moment parfait pour s’y consacrer pleinement.

                Toutefois, l’income initial (70 ducats/mois) ne permet pas d’économiser beaucoup. Tout d’abord à cause des intérêts des deux prêts faits à l’IA, puis pour se payer les services d’un inquisiteur +3 afin d’accélérer la conversion des païens et infidèles, même si la population arabe suit la religion d’état shiite à hauteur d’un peu plus de 90%.
                Enfin, l’entretien des forts frontaliers, d’une armée conséquente qui coûte assez chère malgré une maintenance très basse.
                Ecoutant ses conseillers économiques très compétents, il décide de contracter un prêt de 2000 ducats auprès des banquiers vénitiens en payant à taux d’intérêt divisé par deux (2% contre 4% si le prêt avait été fait à l’IA). L’utilisation de cet argent ne se fait pas attendre : le Sultan rembourse ses dettes auprès de l’IA (à hauteur de 1000 ducats) puis commence immédiatement la construction de manufactures textiles dans les provinces de Baghdad et de Thubaqt (en Lybie).

                Par la suite, plusieurs temples et workshops seront construits dans le pays pour exploiter pleinement le potentiel économique de l’Arabie. Toutefois, les recettes du pays ne sont toujours pas suffisantes pour soutenir le développement économique. Mais Minaar m’a confié une tâche importante et urgente que je dois absolument exécuter.


                Imprévisibles Indiens

                En effet, il souhaite absolument prendre pied en Inde. Le Gujarat est une proie idéale car très faible et qui possède en plus un CoT. Il n’y a aucun moyen de claim une de ses provinces, je dois donc utiliser un no CB. Je commence à envoyer mes troupes en Oman afin de pouvoir transporter mes troupes jusqu’au Mewar (qui doit être appelé dans la guerre grâce à des faveurs). Malheureusement, le Mewar me devance et déclare la guerre au Jaunpur, allié au Gujarat. Notre cher allié appelle l’Arabie. Pour ne pas perdre de prestige et notre précieuse alliance, je rejoins. Toutefois, le Mewar est aussi allié au Vijayanagar et ces deux pays sont assez forts pour gagner la guerre sans notre appui. Je suis retardé donc, ajuste aussitôt mon plan d’action.


                Quand on n’a plus d’argent, on le prend chez les autres

                Il est alors décidé de faire la guerre à l’Ethiopie, dont l’arrogance n’a cessé de croître au cours de la session. Ils ont même eu l’audace d’insulter le glorieux sultan. Si sa compétence administrative laisse à désirer (1AMP), il n’en est pas de même pour ses qualités guerrières (5MMP). Le vassal Aussa souhaite lui aussi porter la guerre en Ethiopie afin de conquérir de nouvelles terres (plusieurs claims sur l’Ethiopie sont déjà faits).

                La guerre est déclarée très rapidement afin de conquérir des mines d’or (Damot et Kaffa) et de faire grossir le vassal Aussa. Les Ethiopiens n’offrent que peu de résistance face au généralissime arabe (4/6) qui balaie toutes les armées s’opposant à lui. Malgré tout, les sièges sont longs (religion copte + idées éthiopiennes et comme le pays est majoritairement composé de montagnes…). La paix est signée dès que possible, car la maintenance de l’armée empêche la construction de bâtiments. 9 provinces sont prises, dont 4 données à l’Aussa.



                Peu après, le Malindi cède le territoire de Bardera afin d’éviter d’entrer en guerre contre la puissante Arabie (Threaten War). Les butins de guerre me permettent de lancer la construction de nouvelles manufactures et autresworkshops. C’est parfait, le pays s’étend en plus de se renforcer économiquement. L’inflation est de 5%, mais la prise de la doctrine économique permettra de la juguler prochainement.


                Lointain Gutemberg

                Le pays fait face à un autre problème, celui des institutions. L’imprimerie s’est déjà développée dans la majeure partie de l’Europe et les côtes proches de Chypre et de la Crète bénéficient très relativement des influences vénitiennes. Or, j’ai déjà un malus qui avoisine les 13-14%. Je décide donc de développer massivement une province qui est déjà en contact avec l’institution (Rashid) afin de la faire apparaître. Si j’ai pris une province qui était déjà en cours de conversion, c’est bien évidemment pour économiser les MP.
                J’attends que les principales villes possèdent l’institution pour embrasser l’institution. Le coût est colossal, environ 1700 ducats. Malgré tout, je ne peux pas me permettre d’accumuler un malus technologique trop important. Ayant déjà une réserve de ducats, je prends un seul emprunt pour acquérir l’institution.

                Précédemment, j’avais investi de nombreux MMP dans les provinces du Nil (de nombreses grasslands) car j’attendais d’avoir l’imprimerie pour ne pas gaspiller ces MMP. Evidemment, j’ai donné ces provinces aux Amirs pour optimiser le gain de MP. Les DMP quant à eux ont été utilisés pour rattraper le retard en technologie diplomatie. Il n’y a plus qu’une technologie de retard contre 4-5 en début de partie, je pense que le job a été rempli.
                Bien entendu, j’ai récupérer des MP à travers les estates dès que je le pouvais.


                Péripéties indiennes

                Une fois la trêve terminée, je DoW enfin le Gujarat. Le but était que je le protectorise puis que je prenne la province de Surat via l’action Seize Terrority. Lorsque Minaar avait écrit ses consignes, la capitale du Gujarat n’était pas sur Surat. La guerre, qui n’a pas été très compliquée, a été en revanche très longue. La faute à l’IA portugaise qui n’a pas coché « Seek fast peace » et qui s’était alliée entre temps avec le Gujarat. J’ai donc attendu 5 longues années pour pouvoir faire la paix (protectoriser coûte 100% de WS). Durant ce temps-là, les finances ont été mises à mal et je ne pouvais dégager que de très faibles bénéfices. En effet, le Portugais continuait d’envahir le Maghreb. Même si ces troupes étaient peu nombreuses et d’une qualité très médiocre, j’étais forcé de garder la maintenance à fond.

                Bref, je signe la paix, puis je constate que je ne peux pas prendre Surat. Le Gujarat avait déplacé sa capitale dans cette province, rendant caduque le plan de Miniaar. Mon erreur cependant, j’aurai dû vérifier moi-même. J’ai par la suite relâché un protectorat sur un territoire qui appartenait autrefois au Gujarat, le Kathiawar.



                Malgré cette déconvenue, je continue à suivre les indications de Miniaar. Il a jeté son dévolu sur les provinces arabiques d’Hormuz, allié au Baluchistan, lui-même allié au Turc et rival du Mewar. Ayant pris soin d’avoir placé mes troupes sur les territoires de mes protectorats, je déclare la guerre et envahis le Baluchistan. En effet, la flotte arabe étant divisée entre la Méditerranée et l’Océan Indien, je ne voulais pas prendre perdre inutilement des navires. Aussi, après avoir fait la paix et pris des ducats, je commence à envahir l’île d’Hormuz. Le siège est relativement rapide et j’annexe les deux provinces d’Arabie avec les habituels ducats + war reparation. L’opulence c’est bien, l’opulence pour les Arabes c’est mieux.




                Fin de session

                Après la guerre contre Hormuz, il ne reste plus beaucoup de temps avant la fin de session. J’en ai profité pour éradiquer quelques révoltes sporadiques qui ont éclaté en Somalie et même en Palestine.
                J’ai à nouveau construit quelques bâtiments supplémentaires, économisé un maximum de ducats.
                Bref, une fin de session très paisible, avec le sentiment du devoir accompli, même si cela aurait pu être mieux.

                L'AAR manque cruellement d'illustrations, merci de ne pas me jeter de cailloux.
                Dernière modification par Halzum, 19-02-2017, 22h37.

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                • #23
                  Question, pourquoi avoir préféré l'emprunt à la dévaluation ? Comme sur les screens la corruption semblent être à 0,2 de corruption me semblent peu.

                  Commentaire


                  • #24
                    si tu n'est pas a jour tech et que tu n'as pas espionnage, la corruption ne baisse pas. donc probablement pour éviter de se traîner les 2% pendant longtemps.

                    Commentaire


                    • #25
                      Il a pu emprunter à Venise à taux réduit (2% par an au lieu de 4%) donc c'était moins cher que de la corruption.

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                      • #26
                        Chapitre VII - Le Tour de Nabatène de MiniaAr



                        Back in Green

                        Quelques sessions en courant alternatif.

                        Après trois sessions d'absence, suite à la combustion spontanée de ma carte mère (paix à son âme), ainsi qu'un séjour de ma tour au vendeur qui n'a fait qu'empire la situation, je reprends enfin en main mon Arabie de compétition. Heureusement, elle a été jouée chaque session par un remplaçant, Halzum (qui a même tenu ce rôle une seconde session) et Louis (qui a dépuis repris le contrôle du voisin turc), qu'ils en soient remerciés. Un rapide coup d'oeil à la save me rassure, la Ferrari arabe est toujours en bon état de fonctionnement, il n'y aura tout au plus que quelques bougies encrassées à changer. Les objectifs que j'avais donné aux remplaçants dans mes désormais célèbres instructions longues comme un volume de Guerre et Paix pouvaient se résumer ainsi:
                        1. Développer autant que possible le pays.
                        2. Ne pas chercher l'affrontement avec les Ottomans à moins d'y être provoqué.
                        3. Finir la conquête de la Corne de l'Afrique.
                        4. Prendre pied par tous les moyens légaux en Inde.
                        Si les trois premiers objectifs n'ont pas réellement posé de problème, comme le montre la progression continue du pays en revenu, MP et FL, ainsi que sur la carte de Restif, l'objectif de l'Inde a lui été plus difficile. Mais je ne jette la pierre à personne, en effet la méthode de prédilection pour s'étendre en Asie compte-tenu des règles est d'utiliser la fonctionnalité de seize territory sur des protectorats. Or dans ce patch, les protectorats sont tellement inutiles que Paradox a décidé de fusionner ce type de sujet avec les vassaux pour la prochaine expansion qui sortira dans un mois ou deux. Le seul moyen de prendre avantage des protectorats est donc d'en établir le plus grand nombre le plus rapidement possible pour leur voler immédiatement des provinces avant de perdre ces protectorats dès qu'ils rattraperont leur retard d'institution. Malheureusement, je n'ai pas pu en établir assez rapidement, occupé que j'étais avec les guerres ottomanes, et ensuite mes remplaçants n'ont pas eu l'occasion de vraiment pouvoir le faire puisque le portugais a feedé toutes les institutions aux indiens à partir de Goa.

                        Le second moyen prévu par les règles pour s'étendre hors zone d'expansion et d'utiliser le threaten war. Or là aussi, les difficultés sont nombreuses. Ainsi, pour faire une menace de guerre, il faut déjà avoir une revendication, ce qui n'était pas possible compte-tenu de l'absence de frontière, y compris maritime. C'est pourquoi j'ai donné pour instructions à Halzum de déclarer une guerre sans CB au Gujarat pour le protectoriser et prendre ainsi la première province en Inde qui servira à établir les revendications. Mais le second problème se pose alors: les pays indiens refusent la menace de guerre, soit parce qu'ils sont trop gros (Vijayanagar, Mewar) et ne cèdent donc pas au chantage, soit il sont trop petits (Kathiawar, Malabar) et la province demandée représente alors une part trop important de leur développement ce qui fait qu'ils refusent également. Il n'est donc possible de faire des menaces de guerres que sur des pays de moyenne taille, ce qui nécessitent des manigances complexes comme je le détaillerai un peu plus bas.
                        Quelques screens de la dernière guerre indienne:
                        Spoiler:
                        La troisième méthode est d'obtenir des missions donnant des claims, mais les provinces sont alors complètement aléatoires et cette méthode n'est donc pas fiable. A chaque fois qu'une mission intéressante apparaissait, j'ai essayé d'en profiter mais cela n'a pas été bouleversant. Un autre souci a été les rebelles qui ont poppé en Inde et une province a été perdue ainsi. La même chose est arrivé au portugais qui a perdu Goa par voie de rebelles. On se console donc comme on peut. Tout n'est pas si noir, puisque mon remplaçant Halzum a tout de même eu accès à une mission pour conquérir Hormouz, qui normalement est hors de ma zone d'expansion puisque la province appartient à une région perse et non arabe. Pour une province à 24 de développement, ça vaut le coup de se retrouver avec un state mono-provincial. Pour augmenter les chances d'obtenir cette mission, il faut si possible faire en sorte que l'OPM soit de même culture, et de même religion, c'est pourquoi j'avais donné comme indication à Halzum de convertir l'Hormouz dans une précédente guerre.
                        Finalement, aucun village arabe ne résistera au retour à la Mère Patrie:
                        Spoiler:
                        Enfin, après une guerre contre le Vijay après laquelle mon replaçant a relâché le Mysore, un événement rare est apparu: la création du Habsan, un État de culture éthiopienne sur la côte indienne. Cet event ne peut survenir que dans un pays musulman de la côte ouest de l'Inde, et l'Arabie était le seul pays remplissant les conditions. L'event l'a même mis directement en marche.
                        Gestion optimale de la crise des réfugiés Ethiopiens:
                        Spoiler:
                        Voici donc la situation en Inde au début de la session: 1 province en propre (Chaul), un vassal à 3 provinces dont Goa (Mysore) et une marche mono-provinciale (Habsan). Les protectorats du Gujarat et du Kathiawar ont été perdus à cause des institutions,et la province de North Konkan perdue à cause des rebellions. Le Vijayanagar s'est pris un warning pour ventiler la frustration de cette lente expansion.
                        Plus d'un siècle d'effort pour un tel résultat:
                        Spoiler:
                        Grands Travaux

                        Pas de problèmes dans mes plantations.

                        En reprenant la save avant la session, je mis en place mon grand plan pour que l'Arabie prenne enfin sa juste place dans le trio de tête du concert des nations. Et le chantier n°1, comme toujours, était l'économie. Si de nombreuses manufactures avaient été construites par mes remplaçants (une douzaine), je décidais de ne plus faire de chichi. Chaque province produisant les marchandises suivantes recevrait une manufacture et un workshop (atelier):
                        • Café - je devins le leader de la production mondiale
                        • Sucre - également premier producteur, aussi étonnant que cela puisse paraître, avec seulement 4 provinces productrices de cette denrée.
                        • Epices - second producteur derrière les britanniques qui possèdent les îles des Moluques avec leurs bonus de production.
                        • Tissu & Soie
                        • Fer & Cuivre
                        • Ivoire
                        Ainsi, j'ai multiplié par deux le nombre de manufactures qui verront le jour ou seront en cours de constructions après cette session de retour. Pendant la session, j'ai également terminé les doctrines économiques avec leur magnifique bonus final de +20% d'efficacité de la production, ainsi que le déblocage de la policy Statute of Monopoly (+10% trade efficiency / +10% production efficiency) qui est immédiatement adoptée. Je profite également du fait qu'Halzum avait eu l'event National Bank des doctrines économiques et choisi la version la plus élevée pour prendre un emprunt et me payer l'institution de global trade une bonne vingtaine d'année après son apparition. Il n'y avait pas réellement besoin de rusher, mais le fait qu'il ait fait apparaître rapidement l'institution à Alexandrie a permis une propagation rapide et donc un coût réduit. Je n'ai passé l'institution que lorsque j'ai atteint la limite des points MIL et devait tout de même avancer en technologie pour ne pas prendre de retard.

                        Mais ce n'était pas le seul programme de constructions mis en place pendant la session. Je m'aperçus ainsi que mes forts étaient particulièrement obsolètes (de niveau 2 seulement), Je profite alors de la technologie militaire 19 pour débloquer les forts niveau 6 et upgrader ma ligne de défense frontalière. J'écoute également la suggestion d'Halzum qui avait noté un trou dans ma première ligne de défense avec Damas qui pouvait être rushée directement et je déplace le fort d'Alep vers Ar-Raqqah. Je déplace également le fort de Damas à Sayda ce qui a le double avantage de pouvoir retirer les émirs de cette riche province, et d'ajouter un nouveau fort en montagne pour ma seconde ligne de défense. Les forts de ma troisième, et dernière, ligne sont également mis à jour au Caire et à Alexandrie.
                        You shall not pass:
                        Spoiler:
                        Enfin troisième grand chantier, je peux enfin travailler sur un point jusqu'à présent négligé: l'augmentation de ma limite terrestre. Ainsi, des regimental camps voient le jour dans le désert égyptien, et seront bientôt supplémentés par des constructions similaires dans les déserts nubiens, arabes et libyens. Nos troupes seront formées à la dure. Le premier résultat de cette opération est que la limite terrestre arabe rejoint pratiquement les limites russes et turques, tout en étant largement en retrait par rapport à la Grande-Bretagne qui a déjà tapissé son pays de bâtiments de FL, et a également terminé les doctrines de Quantité. Ce n'est pas encore le cas de l'Arabie, mais cela viendra sous peu puisque j'ai débloqué la doctrine en cours de session et en suis à 5/7 idées investies.

                        State & Play

                        Une organisation pure Arabica.

                        Suivant les conseils d'expatriés anglais, je décidai également de revoir l'organisation de mes états. En effet, pendant la (longue) phase de blob, j'accordais aux états les provinces nouvellement conquises afin de passer outre les malus d'autonomie soit en MP soit en taxe. Mais il fallait maintenant revoir cette stratégie car l'autonomie a depuis baissé dans quasiment toutes mes provinces. Là encore, il faut systématiser la stratégie pour maximiser les bonus et minimiser les inefficacités:
                        • Les provinces qui recevront des manufactures n'auront plus d'estates, à l'exception des CoTs qui conserveront les marchands: Alep, Alexandrie, Basrah, Aden, Mascate, Bagdad. Je retire donc les Émirs des provinces d'épices de la Mecque et Médine, et l'Uléma des provinces d'Ivoire en Afrique.
                        • Les Émirs reçoivent uniquement les provinces avec fort, ainsi que les provinces de la vallée du Nil sur lesquels un focus en développement MIL a été mis.
                        • L'Uléma se voit attribuée la gestion des provinces de mon ex-vassal du Togghourt qui ont toujours une autonomie autour de 50%. Par ailleurs, la culture n'est pas acceptée (Algériens et Berbères) donc les malus de MP ne sont pas handicapants.
                        • Les Émirs et l'Uléma conserve les provinces à marchandise médiocre (grain, laine) et à très faible dev (3 ou 4) pour arriver au pourcentage minimal de contrôle territorial. Les marchands sont cantonnés aux CoTs et estuaires.
                        Même si le travail n'est pas encore totalement achevé, cette rationalisation de mes estates a également contribué à l'augmentation de mon revenu en renforçant la synergie avec la construction des manufactures. Par ailleurs, l'avancée dans les technologies Admin a permis de débloquer de nouveaux slots pour les "statifier" de nouvelles régions ce qui a été fait sur celles ayant le plus de développement. A l'exception des déserts du Fezzan et de l'Al Dhana (Arabie), et des collines de l'Ogaden (Somalie), la totalité de mes provinces est maintenant en state et n'a donc plus de plancher d'autonomie.
                        Avant et Après, coupe au ras pour les estates arabes .
                        Spoiler:
                        Indian Connect

                        Un plan qui a connu quelques accrocs.

                        Comme je l'ai dit au début de ce chapitre, les établissements arabes en Inde n'avaient pas été une réussite jusqu'à présent. Mais je comptai bien y remédier. C'est pourquoi, ma première action militaire cette session est de déclarer la guerre au Vijayanagar. Avec 80k d'hommes sur place, la guerre est une formalité, d'autant plus que le Vijay avait été affaibli par la Courlande (true story) qui s'est installée sur l'île de Ceylon et plus tard dans la pointe sud de l'Inde. J'en profite pour couper en deux le Vijay en donnant toutes les provinces à ma marche de l'Habsan et mon vassal du Mysore.
                        Ça fait du bien de reprendre du service:
                        Spoiler:
                        Comme on peut le voir sur le screen, j'ai deux autres guerres en cours. L'une contre le Kathiawar isolé car j'ai enfin obtenu une mission de conquête en Inde, plus précisément sur la province de North Konkan. Cela ne sera qu'une formalité vu que ce mineur n'avait aucun allié. Enfin, la troisième guerre en cours est contre l'Ethiopie qui n'avais plus que 4 provinces. Là encore, cela se terminera très vite par l'annexion totale des restes éthiopiens qui seront feedés à mon vassal du Aussa.
                        Une mission qui fait plaisir:
                        Spoiler:
                        Une fois toutes les paix signées, je passe à la seconde phase de mon plan. Je casse la vassalisation du Mysore. En effet, le pays est maintenant assez gros pour que l'une de ses provinces ne représente pas trop de développement, mais également suffisamment petit pour céder aux menaces de guerre. Après la fin de la trève de 5 ans, je peux enfin réaliser mon rêve maintenant centenaire: Goa devient arabe!
                        Le merveilleux rêve de Goa:
                        Spoiler:
                        Je profiterai également d'une nouvelle mission de conquête pour prendre la province de Surat. Enfin, sur le screen ci-dessous, on peut voir rapidement quelle sera la prochaine étape de mon expansion indienne.
                        Il semble que Paradox ait enfin compris mes desseins:
                        Spoiler:
                        Au final, une session particulièrement productive, que va me donner les moyens de partir dans d'ambitieux projets futurs qui vous seront dévoilés en temps et en heure, mes fidèles lecteurs (il faut être fidèle pour en être arrivé à la fin de ce pavé).
                        Dernière modification par MiniaAr, 13-03-2017, 11h21.

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                        • #27
                          j'ai cru que tu avais abandonné l'AAR, mais ton retour fait grand plaisir

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                          • #28
                            La suite, la suite !

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